Un accident, il y a 25 ans.

Après les mois de décembre et de janvier, qui comportaient beaucoup d'événements à rappeler, février est plus tranquille à ce point de vue. J'en retiens tout de même deux.

Le 25 février 1967, j'ai eu l'occasion d'enregistrer mon oncle Alphonse Alain et son fils Gilles lors de la visite qu'ils nous avaient rendue. J'ai retenu l'audio qui suit :
http://www.4shared.com/mp3/ctRDFPrg/Alphonse_et_Gilles_Alain_en_vi.html
C'est le seul document que j'ai où on peut entendre la voix de mon oncle.

L'autre fait, datant de 25 ans, est moins joyeux. Le lundi 9 février 1987, ma mère se cassait une hanche. Avec son amie Fernande Lachance, elle se rendait au Colisée pour assister à un concert du Choeur de l'Armée Rouge. Ce dernier donnait un spectacle dans le cadre de "Rendez-vous 87", un événement d'une durée d'une semaine centré autour d'une série de deux joutes de hockey entre les meilleurs joueurs du Canada et ceux de l'URSS, pour remplacer l'habituelle partie d'étoiles de la Ligue Nationale. (La série allait avoir un résultat nul avec une victoire pour chaque pays ! ) Ma mère n'a pas vu une plaque de glace près de l'entrée du Colisée et sa chute causa du dégât. Elle a eu droit à un spectacle inattendu : celui de l'hôpital du Christ-Roi. Deux jours plus tard, elle déménageait à celui de l'Enfant-Jésus, pour accélérer son opération. Mais ce n'est que le lundi suivant qu'on lui installa une hanche artificielle. Avant la fin du mois, elle revint à la maison et c'est un mois plus tard qu'elle put recommencer à sortir. Mais nous n'avons pas pu aller plus loin que Montmagny pendant l'été ! C'est à partir de cette période-là que ma mère, auparavant sûre d'elle, est devenue craintive. Elle ne fut plus jamais la même.

Bon "29 de février" !

Michel.

Veillées des Gignac pendant le Carnaval.

Il arrivait souvent que les veillées des Gignac dans les années '60 se tenaient le même soir que les défilés du Carnaval. Ce fut le cas il y a 45 ans, soit en 1967. Le 28 janvier, mon oncle Joseph donnait la sienne. Avant de nous rendre chez lui, sur la rue Saint-François, nous avions assisté au défilé qui passait tout près sur la rue Saint-Vallier ouest. Cette soirée avait été marquée par une anecdote que j'ai déjà racontée mais qui vaut la peine d'être répétée ! Mon oncle Joseph demanda à sa fille Cécile d'aller chercher sa bouteille de gin en dessous de son lit, pour payer la traite. Ceux qui y ont goûté ne l'ont pas trouvé tellement fort, car Cécile s'était trompée en apportant plutôt une bouteille d'eau bénite ! Cette dernière avait des dépôts dans le fond. Je revois encore mon oncle Jean-Marie faire la grimace à l'avance, craignant de boire une boisson forte, puis changer de pièce, constatant quelque chose de bizarre !

Le samedi suivant, soir du défilé de la Haute-Ville, c'était notre tour d'accueillir la parenté. Les rues étaient encombrées d'autos stationnées, comme le faisaient remarquer mes oncles, après que mon oncle Lucien soit entré en chantant "Carnaval Mardi Gras Carnaval", dans l'audio suivant déjà diffusé :
cliquer ici.
Les airs de Noël étaient encore de mise, même en février, comme "Il est né le divin Enfant", extrait qui est déjà dans le dossier familial :
cliquer ici.
On avait entonné aussi l'air de "Jingle Bells", lors du départ des invités, quand mon père, à l'harmonica, et moi, à l'accordéon, mon cadeau de Noël, avions fait en duo un medley avec en plus "Prendre un p'tit coup" et un "money musk" (le tout précédé par "Bonsoir les amis bonsoir") :
http://www.4shared.com/mp3/goTLbRKF/Famille_Gignac_-_Bonsoir_les_a.html

Il y avait eu d'autres veillées. En janvier, on s'était rencontré chez mon oncle Lucien, chez ma cousine Cécile (sur le Chemin Sainte-Foy) et chez mon cousin Gaston (sur la rue Normandie). C'est ce soir-là que ce dernier nous avait filmés (il nous montra le film l'année suivante), vidéo qu'il m'a prêté et que j'ai numérisé plus tôt cette année :
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Le 11 mars 1967, nous étions reçus par mon oncle Jean-Marie.

En terminant, deux événements sont survenus un 29 janvier. En 1932 naissait un cousin que je n'ai pas connu, Paul-Henri Gignac, fils de mon oncle Joseph, et il fut baptisé le lendemain, comme en témoigne cette page de la Bonne Nouvelle, journal de la paroisse Notre-Dame-de-Grâce (photo). Il allait décéder à l'âge d'un an et demi.
C'est en 1987 que décédait mon oncle Robert Bouchard. En souvenir de lui, voici un audio enregistré justement aussi en 1967, quand il nous rendit visite le lendemain du Jour de l'an :
http://www.4shared.com/mp3/ageWpsht/Robert_Bouchard_67-01-02.html

Enfin, deux autres décès. Un 28 janvier cette fois-ci, c'est il y a 100 ans, en 1912, que décédait Mathilda Ampleman (Bédard), la grand-mère de ma mère qui était née 17 jours plus tôt.
Voir sa photo en cliquant ici.

Et il y a 60 ans, une tante de ma mère, Léontine Bédard (Hains) (photo), décédait le 18 janvier 1952.

Joyeuse fin de Carnaval !
Michel.