Blogue pour Blanche Bédard et Joachim Gignac

Ce site est pour rappeler la mémoire de mes parents Blanche Bédard et Joachim Gignac. Nous nous remémorons aussi des souvenirs des familles Gignac, Bédard, Pelletier et Myrand. Pour recevoir régulièrement les différents messages, il suffit de s'inscrire pour devenir membre. Merci à l'avance pour vos commentaires et votre participation.


Michel Gignac.


(Les messages sont sujets à être mis à jour sans avis.)


Mise en garde

Plusieurs liens sonores ne semblent plus fonctionner dans certains messages. Mais ils peuvent quand même être écoutés si vous téléchargez l'audio, tel que suggéré en descendant dans la page de 4shared. Il vaut toujours mieux prendre ses précautions lorsque l'on navigue vers des sites qui sont hors du blogue, incluant 4shared. Bien s'assurer de ne cliquer que sur ce que l'on voulait obtenir.

Michel.

Mariage de Blanche et Joachim en 1948

samedi 30 mars 2019

Décès du beau-frère du fils de Bruno Gignac.




Un membre de la famille Boily m'a informé du décès de Réjean Tremblay, sympathique ancien confrère de classe à l'école primaire Notre-Dame-de-Grâce (photo). Il était beau-frère de Gilles Gignac, fils de Bruno Gignac, cousin de mon père. Réjean était le frère de Céline Tremblay (décédée elle aussi) qui était l'épouse de Gilles Gignac.






Une liturgie de la parole aura lieu :


samedi le 11 mai à 14 h.

à la Coopérative des Deux Rives
1420 Boul. Wilfrid-Hamel
et sera suivie par l'inhumation des cendres au cimetière Saint-Charles.

Un don à la Fondation de l'Institut universitaire de cardiologie et de pneumologie de Québec peut être fait en son honneur.






Plusieurs autres décès ont assombri les mois de mars du passé. Outre ceux de ma mère et de Jean-Guy Lapointe en 2004, rappelons :

Yolande Grondin, épouse de Jacques Bouchard, le 13 mars 2009,
Micheline Duchesneau, épouse de Jean-Paul Bouchard, dont les funérailles furent célébrées le 6 de ce même mois de 2009,
Alphonsine ("Fonsine") Pelletier (Picard), cousine de ma mère, quinze ans plus tôt soit le 9 mars 1994,
Jules Beaulieu, maire de Sillery et époux de Thérèse Gignac, un autre 15 ans plus tôt, soit le 30 mars 1979,
Daniel Thibault, beau-père de Simone Bédard, vers le 3 mars 1969,
Adélard Picard, époux de Marie-Rose Pelletier, le 13 mars 1944.

Heureusement, une fête a égayé le mois de mars 1999, lorsque ma tante Gemma Defoy (Gignac) donna une veillée à la brasserie de son fils Raynald, le samedi de la semaine précédent la célébration de Pâques du 4 avril.

Joyeuses Pâques si on ne communique pas d'ici là !

Michel
(à venir : y a-t-il "Gignac", "Notre-Dame-de-Grâce" et "Disque" réunis quelque part ailleurs dans le monde ?)





mardi 19 mars 2019

Décès de mon cousin Jean-Claude Bouchard.

Comme mon cousin Jacques Bouchard m'en a informé, son frère Jean-Claude est décédé le 12 mars, à 82 ans. Il était le frère de Pierrette, Pierrot et Jean-Paul, maintenant décédés, et aussi de Jacques, Gilles et Simone.

L'avis de décès révèle que sa famille (Gisèle Gagnon, son épouse, ainsi que Annie et Éric, ses enfants) "désirant vivre ce moment dans l’intimité, il n’y aura pas de cérémonie officielle".

Un don en son honneur peut être effectué à l’Association pulmonaire du Québec.


Pour renseignements : Coopérative funéraire des Deux Rives.

Michel.

lundi 11 mars 2019

Ma mère décédait il y a 15 ans.

Après le décès de mon père survenu il y a 40 ans, c'est ma mère qui est décédée il y a 15 ans, soit le 12 mars 2004 (photo de l'avis de décès). Excusez-moi de donner plus de détails que lors de mon message de 2014 ; c'est un peu pénible d'en prendre connaissance, en effet.

L'année 2003 s'était assez bien déroulée, ma mère ne faisant aucun séjour à l'hôpital. Il en fut de même pour la fête de son 92e anniversaire, le 11 janvier 2004 ; j'ai essayé de prendre une photo, avec sa travailleuse sociale Mme Guérard qui était venue ce jour-là, mais le film était rendu vers la fin et cette photo ne fut malheureusement pas développée.

Un mois plus tard, soit le 11 février, ma mère connut une paralysie du côté gauche, à cause d'un troisième AVC important. Sa jambe ne pouvait dorénavant plus la supporter. Son médecin jugea préférable qu'elle demeure quand même à la maison.

Un autre mois plus tard, le 11 mars, ma mère donna des signes de fin de vie. Moins d'une semaine auparavant, j'avais découvert qu'elle avait une première plaie de lit. Ses nuits devenaient inconfortables dans son lit et je l'installai souvent plutôt dans son fauteuil. L'avant-veille du 11 mars, elle commença à bloquer la nourriture et les breuvages avec sa langue et ses lèvres.

Le matin du jeudi 11 mars, son médecin vint la voir et un infirmier arriva pour soigner ses plaies de lit. Ma mère s'endormait pendant les repas et je dus retarder son dîner. Pour son souper, ce soir-là, elle dormait profondément à 20 h. et j'attendis. À 23 h 30, je ne pouvais pas la réveiller et elle respirait très rapidement. Au téléphone, une infirmière me suggéra de laisser passer la nuit pour voir comment elle serait le lendemain matin.

Le 12 mars au matin, ma mère étant encore dans le même état de coma, j'appelai son médecin, qui me conseilla de la faire transporter par ambulance à l'hôpital du Saint-Sacrement où, dit-il, on sait quoi faire pour les derniers instants. Je la retrouvai, à l'urgence, dans un cubicule ouvert où, en larmes, j'ai eu de la difficulté à répondre aux questions d'une infirmière et d'un médecin. Il fut décidé de la transférer dans un local fermé en attendant qu'elle soit montée à une chambre. Pendant le déplacement, j'allai faire un appel téléphonique. De retour à l'urgence, l'infirmière en chef m'annonça que ma mère était décédée et elle resta quelques minutes avec moi. Quand elle quitta, elle me dit de prendre tout mon temps. Je ne pouvais arrêter de pleurer. Je pus finalement me contrôler et revenir à pied à la maison.

J'avais le choix entre pleurer toute la fin de semaine, ou être actif en commençant les démarches même si c'était vendredi après-midi. Je pus me rendre au presbytère de l'église Jacques-Cartier pour faire les arrangements des funérailles fixées au mardi suivant. De plus, je décidai de créer un premier site internet pour rappeler des souvenirs de mes parents. Comme l'avis de décès allait paraître le lundi dans les deux quotidiens, où j'indiquais l'adresse du site, il fallait que je construise rapidement leurs biographies. C'est le dimanche que je fis mes appels pour informer les membres de la parenté des Gignac et des Bédard. J'appris à ce moment-là que mon cousin Jean-Guy Lapointe était décédé le même jour que ma mère, ce qui s'ajoutait aux malheurs.

Aux funérailles du mardi 16 mars en après-midi, je fus réconforté de constater que chaque famille Bédard et Gignac était représentée. Il y avait même la présence de membres de la famille Defoy élargie. Pendant la messe à l'église (photo), j'ai eu envie de crier ma révolte ; heureusement ce sont des larmes qui ont coulé à la place. Plusieurs cousins et cousines m'accompagnèrent au Jardin du repos (la Souvenance) pour la dernière prière. Ce fut agréable de recevoir à la maison mes cousines Simone Bouchard, Nicole Gignac et Lise Drolet de même que son conjoint Jacques Thibault. Une cousine de ma mère, Colombe Pelletier, venue de Montréal, participa à toutes les étapes avant de quitter pour retourner dans la métropole.

92 années d'expériences se sont donc envolées... Sa photo restera en tête de la page d'accueil pendant le mois.

Michel.