Après un Noël et un Jour de l'an non fêtés, l'année 1979 a commencé par le décès de mon père le 7 janvier. Mes oncles Jean-Marie et Emmanuel Gignac ont fait preuve de beaucoup d'empathie en visitant souvent mon père à l'hôpital, conduits par mes cousins Yvan, Réjean et/ou Raynald Gignac.
Les funérailles de mon père se sont déroulées trois jours plus tard, soit le 10 janvier 1979, à l'église Notre-Dame-de-Grâce. Après l'inhumation au Jardin du repos (la Souvenance aujourd'hui), ma tante Simone Thibault nous a reçus à dîner, ma mère et moi. (La photo de mon père à ses noces d'argent restera en tête de la page d'accueil pendant le mois.)
Je ne veux pas être morbide, mais je réalise que les décès de mon père et de ma mère sont survenus avec des ressemblances frappantes. Ils sont tous deux entrés dans un coma accompagné d'une respiration forte et rapide (qu'on appelle une détresse respiratoire, je pense) ; et ils sont décédés pendant qu'ils recevaient des soins et qu'ils étaient déplacés, en mon absence. Le jour où le docteur Lucien Roy nous apprit que mon père vivrait ses dernières Fêtes, un ressort s'est cassé en moi et je n'ai plus jamais été le même par la suite.
Le lendemain des funérailles, ce fut l'anniversaire de naissance de ma mère, dans une atmosphère de tristesse. De plus pendant l'exposition au Salon funéraire Marceau, son manteau de fourrure de même que celui de ma tante Bertha Defoy (Gignac) avaient été volés.
Mais il fallait continuer à vivre et ma mère allait connaître 25 autres fêtes plus joyeuses ! (La photo date de 1979.) D'ailleurs elle nous offre son improvisation d'un autre cantique, "Volons volons mon âme" faite en 1982 :
https://www.4shared.com/mp3/qEljJ6Tfgm/Blanche_chante_Volons_volons_m.html
Nous rappellerons d'autres événements de janvier à la fin du mois. À bientôt !
Michel.