À l'occasion de la fête de ma mère, le 11 janvier, j'ai pensé publier à nouveau sa biographie (qui a disparu avec l'ancien site) avec quelques ajouts.
Une petite chanson est auparavant de mise. J'avais enregistré ma mère en 1965 ; ici elle chantait "Ne dis pas toujours", une des chansons préférées de sa mère :
http://www.4shared.com/audio/ev-D_HWy/Blanche_chante_Ne_dis_pas_touj.html
Elle naît le 11 janvier 1912 (arbres généalogiques des Bédard et des Pelletier à venir). Elle est baptisée le même jour à (Notre-Dame de) Jacques-Cartier, à Québec, par L. Vict. Grenier, prêtre, en présence de son parrain J.-Alexandre Bédard et sa marraine Valéda Nolin.
Elle passe en gros les cinq premières années de sa vie dans cette paroisse, au coin des rues Charest et Saint-Crépin. Son père Hormidas Bédard, qui était charrutier, décède alors qu'elle a environ cinq ans, suite à un coup de froid non soigné.
Elle est pensionnaire, de 1917 à 1926 environ, au couvent des soeurs du Bon Pasteur, puis à l'Hospice Saint-Charles-Borromée (futur site de la Croix-Rouge).
En 1926, pour son cours secondaire, elle entre à l'Académie Bon-Pasteur (pour la partie scolaire) et au Pensionnat Sainte-Geneviève (pour la partie métier). Elle suit quelques cours pour devenir institutrice.
Quelques emplois occupés :
- Vers 1930, chez P.-T. Légaré (rue Saint-Paul)
- Vers 1934, chez P.-T. Légaré (ou Woodhouse) (rue Saint-Joseph)
- Vers 1935, à la pâtisserie Vaillancourt (rue Saint-Joseph), où elle est commis et secrétaire du patron, jusqu'en 1948.
- À l'édifice du Lafayette, comme femme de ménage le soir, de 1964 à 1967.
- À l'école secondaire Marguerite-Bourgeois comme surveillante le midi, en 1971 et 1972.
Quelques lieux de résidence :
- Vers 1934, elle va demeurer avec sa mère Alphonsine Pelletier (Bédard), sur la rue Bagot (entre Saint-Luc et Saint-Germain).
- Au décès de sa mère vers 1940, elle vit en pension chez des amies Cécile Asselin et Françoise Breton, au 408 rue Saint-François, et chez un certain Monsieur(?) Moreau sur la rue De la Reine.
- En 1946, elle va vivre chez sa sœur Simone (nouvellement mariée), sur la rue Lamontagne à Saint-François d'Assise, dans un logement de la maison de leur sœur Marguerite.
Elle fréquente M. Auguste Lachance pendant environ seize ans.
Le 21 septembre 1948, elle épouse Joachim Gignac à l'église Saint-Zéphirin de Stadacona, à Québec. Le repas de noces eut lieu au domicile de Marguerite et Alphonse Alain. Le voyage de noces fut effectué à Montréal.
Le couple demeure sur la rue Franklin, dans la paroisse Notre-Dame de Grâce.
Elle met au monde son seul enfant, Michel, le 31 janvier 1952, par césarienne (elle a fait aussi au moins une fausse couche).
Vers septembre 1952, déménagement à 42 rue Arago ouest.
Vers le 17 novembre 1965, sa sœur Marguerite décède.
En février 1969, elle ressent ses premiers étourdissements. Ce sont peut-être les manifestations de premiers accidents cérébraux-vasculaires mineurs.
Elle fait partie de l'organisation des noces d'argent de sa sœur Simone, qui ont lieu le 10 octobre 1971, à l'édifice de la CSN.
Le 8 septembre 1973, Blanche et Joachim célèbrent leur 25e anniversaire de mariage, au même endroit.
En 1974, Joachim subit des problèmes cardiaques.
En 1976, Joachim subit des déblocages d'artères infructueux et se fait amputer une jambe.
Le 2 mai 1978, après presque 26 ans au même domicile, déménagement sur la rue Franklin (dans la paroisse Saint-Joseph), dans un logement de Bruno Gignac, le cousin de Joachim.
À l'automne de 1978, Joachim ressent des douleurs causées par un cancer des poumons qui s'était généralisé. Il décède le 7 janvier 1979.
Le 7 juillet 1979, sa sœur Simone décède subitement.
Le 25 décembre 1979, soirée de Noël chez son neveu Jacques Thibault et son épouse Lise Drolet.
Quelques voyages effectués (en plus de ceux avec Joachim) :
- En 1947 à Saint-Gabriel de Brandon, avec Adrienne Genest, son amie et consoeur de travail chez Légaré. Elle a fait auparavant plusieurs voyages dans la région de Montréal.
- En juin 1973 à Montréal, avec sa sœur Jeanne qui a gagné 500$ de Loto-Québec.
- Plusieurs participations à des émissions de télévision, les voyages étant organisés par sa belle-sœur Bertha Gignac :
- En février 1975, à l'émission “Les Tannants” de Télé-Métropole à Montréal ; elle participe à un jeu !
- En juillet 1979, séjour à Montréal, où elle visite ses cousines Colombe Pelletier (pianiste d'accompagnement) et Louisette Pelletier.
- En novembre 1979, à l'émission “Le Casino musical” de Télé-Métropole à Montréal ; son numéro est choisi !
- En mai 1980, voyage aux Floralies de Montréal.
- En août 1980, séjour au Saguenay – Lac Saint-Jean.
- En juillet 1981, tour de la Gaspésie et traversée au Nouveau-Brunswick.
- En juillet 1982, séjours à Sherbrooke et Montréal.
- En août 1982, en croisière à Trois-Rivières avec le club de l'Âge d'or de Notre-Dame de Grâce.
- En juillet 1983, voyage organisé à New York.
- En octobre de 1983 et de 1984, à l'émission “Bou-Bou” de la télévision de Radio-Canada à Montréal.
- En juillet 1984, voyage à Rivière-du-Loup avec l'Âge d'or, et plus tard, séjour à Montréal.
- En juillet 1985, voyage à Paris en avion.- En juin 1986, dans la région de Montréal, avec son amie Fernande Lachance et son mari René, qu'elle laisse à Longueuil chez de la parenté. Visite à Colombe Pelletier.
- En juillet 1986, voyage à l'Île aux Coudres avec l'Âge d'or.
- En juillet 1988, voyage à Granby et Montréal.
- En juillet 1989, voyage à Ottawa.
- En février 1992, court voyage à Trois-Rivières où Michel participe à une soirée des bénévoles de la Magnétothèque.
- En juillet 1990, 1991, août 1992, juin 1993 et septembre 1994, voyages dans la région de Montréal.
- En juillet et août 1995, voyage dans le nord des États-Unis (Jackman)
- En septembre 1996, voyage dans le nord des États-Unis (lac Memphré-Magog) puis visite chez Colombe Pelletier.
- En août 1997, dernier voyage à Montréal.
En juin 1985, elle achète une auto Renault-Alliance, conjointement avec son fils.
Le 9 février 1986, elle agit en tant que marraine au baptême de Julie, la fille de son neveu Jean Thibault et de son épouse Carole Lapointe, en compagnie du parrain Claude Thibault. Elle avait été auparavant choisie marraine de ses neveux Roger Alain et Gilles Bouchard.
Le 11 janvier 1987, pour ses 75 ans, elle est fêtée au restaurant en compagnie de ses amis Lachance et son amie Gaby Drolet.
Le 9 février 1987, à l'entrée du Colisée de Québec pour le spectacle du Chœur de l'Armée Rouge, en compagnie de Fernande Lachance, à l'occasion du tournoi de hockey de Rendez-vous '87, elle se casse une hanche. Elle reçoit une hanche artificielle et réussit à marcher sans marchette ni canne.
En mai 1987, elle séjourne quelques jours à l'hôpital pour une maladie rare qui attaque ses muscles : la myasthénie grave, et qui guérit spontanément !
En octobre 1988, elle fait quelques jours d'hôpital pour une première grosse paralysie (ACV).
Le 11 janvier 1992, elle fête ses 80 ans à domicile avec la parenté du côté des Bédard. La fête est marquée par la présence surprise de sa sœur Jeanne.
Le 17 mai 1992, elle assiste au baptême de Valérie, la fille de son filleul Gilles Bouchard et de sa conjointe Marielle Poitras.
Le 19 août 1995, sa sœur Jeanne, résidant au Foyer Notre-Dame de Lourdes, vient lui rendre visite, amenée par sa fille Simone.
Le 28 octobre 1996, sa sœur Jeanne décède.
En 1996, elle a de plus en plus souvent de légères paralysies et des troubles de mémoire.
Le 11 janvier 1997, ses 85 ans sont célébrés au Centre communautaire de Notre-Dame de Grâce en compagnie d'amies et de sa parenté des Bédard et des Gignac (et Myrand).
Le 21 septembre 1997, sans crise apparente, son tempérament change subitement et devient plus réservé.
En août 1998, son appétit diminue et elle fait une crise d'hypoglycémie. À l'hôpital, on lui découvre un dérèglement de la glande thyroïde.
En novembre 1998, son amie Antoinette Ruel, que nous amenions dans les marchés d’alimentation, s’est évanouie dans un IGA. Elle allait décéder quelques mois plus tard.
En septembre 1999, Blanche s'étouffe souvent avec de la nourriture. À l'hôpital, elle fait une pneumonie et frôle la mort alors qu'on constate que sa myasthénie était réapparue. Elle fait un séjour en gériâtrie pendant un mois pour se réadapter. On commence à recevoir l'aide des services à domicile du CLSC pour quelques mois.
Le premier janvier 2000, elle fête l'arrivée du nouveau millénaire avec toute la planète !
Le 9 janvier 2000, elle participe pour la dernière fois à l'anniversaire de sa filleule Julie, et le 20 avril, elle va lui rendre visite pour Pâques.
Elle a aussi eu le plaisir de participer aux veillées des Gignac dans les années '80 et '90. La dernière fut le 27 mars 1999, organisée par sa belle-sœur Gemma à la brasserie de son fils Raynald Gignac.
En avril 2000, elle commence à aller au Centre de jour du Foyer Notre-Dame-de-Lourdes, une fois par semaine.
Le 3 juin 2000, elle subit un deuxième important ACV qui affaiblit principalement sa jambe gauche, sa capacité à mastiquer, à avaler et à se nourrir par elle-même. Un mois plus tard, elle est de retour à la maison, après avoir fait un autre séjour en gériâtrie qui lui permet d'apprendre à se déplacer avec une marchette.
À la fin d'août 2001, son bras gauche subit une grosse enflure. Courts passages à l'hôpital où on préfère laisser l'hématome disparaître de lui-même.
Le 11 janvier 2002, elle fête ses 90 ans.
En juillet 2002, la vague de chaleur lui cause une déshydratation qui dégénère en pneumonie. À l'hôpital, son soluté connaît une infiltration dans son bras gauche, ce qui lui cause une blessure. Elle ne pourra plus se déplacer avec une marchette. Quelques jours plus tard, elle est hospitalisée à nouveau car elle s'étouffe avec de la nourriture ; c'est dû à une aggravation de sa myasthénie. Une erreur médicale fait que sa dose de médicament a été coupée de moitié au lieu d'être augmentée et elle frôle encore le dépérissement et la mort. L'installation d'un climateur à domicile la fait “ressusciter” à nouveau.
2003 est l'une des rares années sans inquiétude majeure.
Le 11 février 2004, elle est victime de son troisième ACV majeur, qui paralyse complètement son bras gauche et presque aussi sa jambe gauche. Elle réussit quand même à continuer à manger de façon à se maintenir.
Au début de mars, l'ingurgitation de nourriture et la respiration se font un peu plus difficilement.
Le 11 mars 2004, après la visite de son médecin et après avoir pris deux repas à peu près complets, elle se met à dormir au début de la soirée, tout en respirant très rapidement. Elle semble être entrée dans un coma. Un service téléphonique de santé suggère de laisser passer la nuit. Au matin du 12 mars, la situation ne s'est pas améliorée. Son médecin suggère de l'emmener à l'hôpital du Saint-Sacrement pour avoir les soins de fin de vie. Avant de quitter l'urgence pour une chambre, elle a rendu son dernier souffle.
Son service religieux fut chanté le 16 mars 2004 à l'église de Jacques-Cartier, sa paroisse natale. Elle fut enterrée au Jardin du repos (La Souvenance) où elle rejoignit son époux Joachim.
Un site internet est créé en 2004 pour rappeler sa mémoire et celle de Joachim, de même que des souvenirs des parentés Bédard, Pelletier, Gignac et Myrand.
Le 12 mars 2005 en l’église Notre-Dame de Jacques-Cartier fut célébrée une messe anniversaire, qui fut suivie d’un goûter.
Au début de 2009, un avis dans les quotidiens rappelle les 5 ans depuis son décès.
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Toute autre information de votre part est bienvenue. Merci de votre intérêt.
La biographie de mon père sera elle aussi republiée, probablement lors de son prochain anniversaire de naissance, en juillet.
Michel.
Une petite chanson est auparavant de mise. J'avais enregistré ma mère en 1965 ; ici elle chantait "Ne dis pas toujours", une des chansons préférées de sa mère :
http://www.4shared.com/audio/ev-D_HWy/Blanche_chante_Ne_dis_pas_touj.html
Biographie de Blanche Bédard (Gignac) (sujet à révision sans autre avis)
Elle naît le 11 janvier 1912 (arbres généalogiques des Bédard et des Pelletier à venir). Elle est baptisée le même jour à (Notre-Dame de) Jacques-Cartier, à Québec, par L. Vict. Grenier, prêtre, en présence de son parrain J.-Alexandre Bédard et sa marraine Valéda Nolin.
Elle passe en gros les cinq premières années de sa vie dans cette paroisse, au coin des rues Charest et Saint-Crépin. Son père Hormidas Bédard, qui était charrutier, décède alors qu'elle a environ cinq ans, suite à un coup de froid non soigné.
Elle est pensionnaire, de 1917 à 1926 environ, au couvent des soeurs du Bon Pasteur, puis à l'Hospice Saint-Charles-Borromée (futur site de la Croix-Rouge).
En 1926, pour son cours secondaire, elle entre à l'Académie Bon-Pasteur (pour la partie scolaire) et au Pensionnat Sainte-Geneviève (pour la partie métier). Elle suit quelques cours pour devenir institutrice.
Quelques emplois occupés :
- Vers 1930, chez P.-T. Légaré (rue Saint-Paul)
- Vers 1934, chez P.-T. Légaré (ou Woodhouse) (rue Saint-Joseph)
- Vers 1935, à la pâtisserie Vaillancourt (rue Saint-Joseph), où elle est commis et secrétaire du patron, jusqu'en 1948.
- À l'édifice du Lafayette, comme femme de ménage le soir, de 1964 à 1967.
- À l'école secondaire Marguerite-Bourgeois comme surveillante le midi, en 1971 et 1972.
Quelques lieux de résidence :
- Vers 1934, elle va demeurer avec sa mère Alphonsine Pelletier (Bédard), sur la rue Bagot (entre Saint-Luc et Saint-Germain).
- Au décès de sa mère vers 1940, elle vit en pension chez des amies Cécile Asselin et Françoise Breton, au 408 rue Saint-François, et chez un certain Monsieur(?) Moreau sur la rue De la Reine.
- En 1946, elle va vivre chez sa sœur Simone (nouvellement mariée), sur la rue Lamontagne à Saint-François d'Assise, dans un logement de la maison de leur sœur Marguerite.
Elle fréquente M. Auguste Lachance pendant environ seize ans.
Le 21 septembre 1948, elle épouse Joachim Gignac à l'église Saint-Zéphirin de Stadacona, à Québec. Le repas de noces eut lieu au domicile de Marguerite et Alphonse Alain. Le voyage de noces fut effectué à Montréal.
Le couple demeure sur la rue Franklin, dans la paroisse Notre-Dame de Grâce.
Elle met au monde son seul enfant, Michel, le 31 janvier 1952, par césarienne (elle a fait aussi au moins une fausse couche).
Vers septembre 1952, déménagement à 42 rue Arago ouest.
Vers le 17 novembre 1965, sa sœur Marguerite décède.
En février 1969, elle ressent ses premiers étourdissements. Ce sont peut-être les manifestations de premiers accidents cérébraux-vasculaires mineurs.
Elle fait partie de l'organisation des noces d'argent de sa sœur Simone, qui ont lieu le 10 octobre 1971, à l'édifice de la CSN.
Le 8 septembre 1973, Blanche et Joachim célèbrent leur 25e anniversaire de mariage, au même endroit.
En 1974, Joachim subit des problèmes cardiaques.
En 1976, Joachim subit des déblocages d'artères infructueux et se fait amputer une jambe.
Le 2 mai 1978, après presque 26 ans au même domicile, déménagement sur la rue Franklin (dans la paroisse Saint-Joseph), dans un logement de Bruno Gignac, le cousin de Joachim.
À l'automne de 1978, Joachim ressent des douleurs causées par un cancer des poumons qui s'était généralisé. Il décède le 7 janvier 1979.
Le 7 juillet 1979, sa sœur Simone décède subitement.
Le 25 décembre 1979, soirée de Noël chez son neveu Jacques Thibault et son épouse Lise Drolet.
Quelques voyages effectués (en plus de ceux avec Joachim) :
- En 1947 à Saint-Gabriel de Brandon, avec Adrienne Genest, son amie et consoeur de travail chez Légaré. Elle a fait auparavant plusieurs voyages dans la région de Montréal.
- En juin 1973 à Montréal, avec sa sœur Jeanne qui a gagné 500$ de Loto-Québec.
- Plusieurs participations à des émissions de télévision, les voyages étant organisés par sa belle-sœur Bertha Gignac :
- En février 1975, à l'émission “Les Tannants” de Télé-Métropole à Montréal ; elle participe à un jeu !
- En juillet 1979, séjour à Montréal, où elle visite ses cousines Colombe Pelletier (pianiste d'accompagnement) et Louisette Pelletier.
- En novembre 1979, à l'émission “Le Casino musical” de Télé-Métropole à Montréal ; son numéro est choisi !
- En mai 1980, voyage aux Floralies de Montréal.
- En août 1980, séjour au Saguenay – Lac Saint-Jean.
- En juillet 1981, tour de la Gaspésie et traversée au Nouveau-Brunswick.
- En juillet 1982, séjours à Sherbrooke et Montréal.
- En août 1982, en croisière à Trois-Rivières avec le club de l'Âge d'or de Notre-Dame de Grâce.
- En juillet 1983, voyage organisé à New York.
- En octobre de 1983 et de 1984, à l'émission “Bou-Bou” de la télévision de Radio-Canada à Montréal.
- En juillet 1984, voyage à Rivière-du-Loup avec l'Âge d'or, et plus tard, séjour à Montréal.
- En juillet 1985, voyage à Paris en avion.- En juin 1986, dans la région de Montréal, avec son amie Fernande Lachance et son mari René, qu'elle laisse à Longueuil chez de la parenté. Visite à Colombe Pelletier.
- En juillet 1986, voyage à l'Île aux Coudres avec l'Âge d'or.
- En juillet 1988, voyage à Granby et Montréal.
- En juillet 1989, voyage à Ottawa.
- En février 1992, court voyage à Trois-Rivières où Michel participe à une soirée des bénévoles de la Magnétothèque.
- En juillet 1990, 1991, août 1992, juin 1993 et septembre 1994, voyages dans la région de Montréal.
- En juillet et août 1995, voyage dans le nord des États-Unis (Jackman)
- En septembre 1996, voyage dans le nord des États-Unis (lac Memphré-Magog) puis visite chez Colombe Pelletier.
- En août 1997, dernier voyage à Montréal.
En juin 1985, elle achète une auto Renault-Alliance, conjointement avec son fils.
Le 9 février 1986, elle agit en tant que marraine au baptême de Julie, la fille de son neveu Jean Thibault et de son épouse Carole Lapointe, en compagnie du parrain Claude Thibault. Elle avait été auparavant choisie marraine de ses neveux Roger Alain et Gilles Bouchard.
Le 11 janvier 1987, pour ses 75 ans, elle est fêtée au restaurant en compagnie de ses amis Lachance et son amie Gaby Drolet.
Le 9 février 1987, à l'entrée du Colisée de Québec pour le spectacle du Chœur de l'Armée Rouge, en compagnie de Fernande Lachance, à l'occasion du tournoi de hockey de Rendez-vous '87, elle se casse une hanche. Elle reçoit une hanche artificielle et réussit à marcher sans marchette ni canne.
En mai 1987, elle séjourne quelques jours à l'hôpital pour une maladie rare qui attaque ses muscles : la myasthénie grave, et qui guérit spontanément !
En octobre 1988, elle fait quelques jours d'hôpital pour une première grosse paralysie (ACV).
Le 11 janvier 1992, elle fête ses 80 ans à domicile avec la parenté du côté des Bédard. La fête est marquée par la présence surprise de sa sœur Jeanne.
Le 17 mai 1992, elle assiste au baptême de Valérie, la fille de son filleul Gilles Bouchard et de sa conjointe Marielle Poitras.
Le 19 août 1995, sa sœur Jeanne, résidant au Foyer Notre-Dame de Lourdes, vient lui rendre visite, amenée par sa fille Simone.
Le 28 octobre 1996, sa sœur Jeanne décède.
En 1996, elle a de plus en plus souvent de légères paralysies et des troubles de mémoire.
Le 11 janvier 1997, ses 85 ans sont célébrés au Centre communautaire de Notre-Dame de Grâce en compagnie d'amies et de sa parenté des Bédard et des Gignac (et Myrand).
Le 21 septembre 1997, sans crise apparente, son tempérament change subitement et devient plus réservé.
En août 1998, son appétit diminue et elle fait une crise d'hypoglycémie. À l'hôpital, on lui découvre un dérèglement de la glande thyroïde.
En novembre 1998, son amie Antoinette Ruel, que nous amenions dans les marchés d’alimentation, s’est évanouie dans un IGA. Elle allait décéder quelques mois plus tard.
En septembre 1999, Blanche s'étouffe souvent avec de la nourriture. À l'hôpital, elle fait une pneumonie et frôle la mort alors qu'on constate que sa myasthénie était réapparue. Elle fait un séjour en gériâtrie pendant un mois pour se réadapter. On commence à recevoir l'aide des services à domicile du CLSC pour quelques mois.
Le premier janvier 2000, elle fête l'arrivée du nouveau millénaire avec toute la planète !
Le 9 janvier 2000, elle participe pour la dernière fois à l'anniversaire de sa filleule Julie, et le 20 avril, elle va lui rendre visite pour Pâques.
Elle a aussi eu le plaisir de participer aux veillées des Gignac dans les années '80 et '90. La dernière fut le 27 mars 1999, organisée par sa belle-sœur Gemma à la brasserie de son fils Raynald Gignac.
En avril 2000, elle commence à aller au Centre de jour du Foyer Notre-Dame-de-Lourdes, une fois par semaine.
Le 3 juin 2000, elle subit un deuxième important ACV qui affaiblit principalement sa jambe gauche, sa capacité à mastiquer, à avaler et à se nourrir par elle-même. Un mois plus tard, elle est de retour à la maison, après avoir fait un autre séjour en gériâtrie qui lui permet d'apprendre à se déplacer avec une marchette.
À la fin d'août 2001, son bras gauche subit une grosse enflure. Courts passages à l'hôpital où on préfère laisser l'hématome disparaître de lui-même.
Le 11 janvier 2002, elle fête ses 90 ans.
En juillet 2002, la vague de chaleur lui cause une déshydratation qui dégénère en pneumonie. À l'hôpital, son soluté connaît une infiltration dans son bras gauche, ce qui lui cause une blessure. Elle ne pourra plus se déplacer avec une marchette. Quelques jours plus tard, elle est hospitalisée à nouveau car elle s'étouffe avec de la nourriture ; c'est dû à une aggravation de sa myasthénie. Une erreur médicale fait que sa dose de médicament a été coupée de moitié au lieu d'être augmentée et elle frôle encore le dépérissement et la mort. L'installation d'un climateur à domicile la fait “ressusciter” à nouveau.
2003 est l'une des rares années sans inquiétude majeure.
Le 11 février 2004, elle est victime de son troisième ACV majeur, qui paralyse complètement son bras gauche et presque aussi sa jambe gauche. Elle réussit quand même à continuer à manger de façon à se maintenir.
Au début de mars, l'ingurgitation de nourriture et la respiration se font un peu plus difficilement.
Le 11 mars 2004, après la visite de son médecin et après avoir pris deux repas à peu près complets, elle se met à dormir au début de la soirée, tout en respirant très rapidement. Elle semble être entrée dans un coma. Un service téléphonique de santé suggère de laisser passer la nuit. Au matin du 12 mars, la situation ne s'est pas améliorée. Son médecin suggère de l'emmener à l'hôpital du Saint-Sacrement pour avoir les soins de fin de vie. Avant de quitter l'urgence pour une chambre, elle a rendu son dernier souffle.
Son service religieux fut chanté le 16 mars 2004 à l'église de Jacques-Cartier, sa paroisse natale. Elle fut enterrée au Jardin du repos (La Souvenance) où elle rejoignit son époux Joachim.
Un site internet est créé en 2004 pour rappeler sa mémoire et celle de Joachim, de même que des souvenirs des parentés Bédard, Pelletier, Gignac et Myrand.
Le 12 mars 2005 en l’église Notre-Dame de Jacques-Cartier fut célébrée une messe anniversaire, qui fut suivie d’un goûter.
Au début de 2009, un avis dans les quotidiens rappelle les 5 ans depuis son décès.
---
Toute autre information de votre part est bienvenue. Merci de votre intérêt.
La biographie de mon père sera elle aussi republiée, probablement lors de son prochain anniversaire de naissance, en juillet.
Michel.