Après le décès de mon père survenu il y a 40 ans, c'est ma mère qui est décédée il y a 15 ans, soit le 12 mars 2004 (photo de l'avis de décès). Excusez-moi de donner plus de détails que lors de mon message de 2014 ; c'est un peu pénible d'en prendre connaissance, en effet.
L'année 2003 s'était assez bien déroulée, ma mère ne faisant aucun séjour à l'hôpital. Il en fut de même pour la fête de son 92e anniversaire, le 11 janvier 2004 ; j'ai essayé de prendre une photo, avec sa travailleuse sociale Mme Guérard qui était venue ce jour-là, mais le film était rendu vers la fin et cette photo ne fut malheureusement pas développée.
Un mois plus tard, soit le 11 février, ma mère connut une paralysie du côté gauche, à cause d'un troisième AVC important. Sa jambe ne pouvait dorénavant plus la supporter. Son médecin jugea préférable qu'elle demeure quand même à la maison.
Un autre mois plus tard, le 11 mars, ma mère donna des signes de fin de vie. Moins d'une semaine auparavant, j'avais découvert qu'elle avait une première plaie de lit. Ses nuits devenaient inconfortables dans son lit et je l'installai souvent plutôt dans son fauteuil. L'avant-veille du 11 mars, elle commença à bloquer la nourriture et les breuvages avec sa langue et ses lèvres.
Le matin du jeudi 11 mars, son médecin vint la voir et un infirmier arriva pour soigner ses plaies de lit. Ma mère s'endormait pendant les repas et je dus retarder son dîner. Pour son souper, ce soir-là, elle dormait profondément à 20 h. et j'attendis. À 23 h 30, je ne pouvais pas la réveiller et elle respirait très rapidement. Au téléphone, une infirmière me suggéra de laisser passer la nuit pour voir comment elle serait le lendemain matin.
Le 12 mars au matin, ma mère étant encore dans le même état de coma, j'appelai son médecin, qui me conseilla de la faire transporter par ambulance à l'hôpital du Saint-Sacrement où, dit-il, on sait quoi faire pour les derniers instants. Je la retrouvai, à l'urgence, dans un cubicule ouvert où, en larmes, j'ai eu de la difficulté à répondre aux questions d'une infirmière et d'un médecin. Il fut décidé de la transférer dans un local fermé en attendant qu'elle soit montée à une chambre. Pendant le déplacement, j'allai faire un appel téléphonique. De retour à l'urgence, l'infirmière en chef m'annonça que ma mère était décédée et elle resta quelques minutes avec moi. Quand elle quitta, elle me dit de prendre tout mon temps. Je ne pouvais arrêter de pleurer. Je pus finalement me contrôler et revenir à pied à la maison.
J'avais le choix entre pleurer toute la fin de semaine, ou être actif en commençant les démarches même si c'était vendredi après-midi. Je pus me rendre au presbytère de l'église Jacques-Cartier pour faire les arrangements des funérailles fixées au mardi suivant. De plus, je décidai de créer un premier site internet pour rappeler des souvenirs de mes parents. Comme l'avis de décès allait paraître le lundi dans les deux quotidiens, où j'indiquais l'adresse du site, il fallait que je construise rapidement leurs biographies. C'est le dimanche que je fis mes appels pour informer les membres de la parenté des Gignac et des Bédard. J'appris à ce moment-là que mon cousin Jean-Guy Lapointe était décédé le même jour que ma mère, ce qui s'ajoutait aux malheurs.
Aux funérailles du mardi 16 mars en après-midi, je fus réconforté de constater que chaque famille Bédard et Gignac était représentée. Il y avait même la présence de membres de la famille Defoy élargie. Pendant la messe à l'église (photo), j'ai eu envie de crier ma révolte ; heureusement ce sont des larmes qui ont coulé à la place. Plusieurs cousins et cousines m'accompagnèrent au Jardin du repos (la Souvenance) pour la dernière prière. Ce fut agréable de recevoir à la maison mes cousines Simone Bouchard, Nicole Gignac et Lise Drolet de même que son conjoint Jacques Thibault. Une cousine de ma mère, Colombe Pelletier, venue de Montréal, participa à toutes les étapes avant de quitter pour retourner dans la métropole.
92 années d'expériences se sont donc envolées... Sa photo restera en tête de la page d'accueil pendant le mois.
Michel.
L'année 2003 s'était assez bien déroulée, ma mère ne faisant aucun séjour à l'hôpital. Il en fut de même pour la fête de son 92e anniversaire, le 11 janvier 2004 ; j'ai essayé de prendre une photo, avec sa travailleuse sociale Mme Guérard qui était venue ce jour-là, mais le film était rendu vers la fin et cette photo ne fut malheureusement pas développée.
Un mois plus tard, soit le 11 février, ma mère connut une paralysie du côté gauche, à cause d'un troisième AVC important. Sa jambe ne pouvait dorénavant plus la supporter. Son médecin jugea préférable qu'elle demeure quand même à la maison.
Un autre mois plus tard, le 11 mars, ma mère donna des signes de fin de vie. Moins d'une semaine auparavant, j'avais découvert qu'elle avait une première plaie de lit. Ses nuits devenaient inconfortables dans son lit et je l'installai souvent plutôt dans son fauteuil. L'avant-veille du 11 mars, elle commença à bloquer la nourriture et les breuvages avec sa langue et ses lèvres.
Le matin du jeudi 11 mars, son médecin vint la voir et un infirmier arriva pour soigner ses plaies de lit. Ma mère s'endormait pendant les repas et je dus retarder son dîner. Pour son souper, ce soir-là, elle dormait profondément à 20 h. et j'attendis. À 23 h 30, je ne pouvais pas la réveiller et elle respirait très rapidement. Au téléphone, une infirmière me suggéra de laisser passer la nuit pour voir comment elle serait le lendemain matin.
Le 12 mars au matin, ma mère étant encore dans le même état de coma, j'appelai son médecin, qui me conseilla de la faire transporter par ambulance à l'hôpital du Saint-Sacrement où, dit-il, on sait quoi faire pour les derniers instants. Je la retrouvai, à l'urgence, dans un cubicule ouvert où, en larmes, j'ai eu de la difficulté à répondre aux questions d'une infirmière et d'un médecin. Il fut décidé de la transférer dans un local fermé en attendant qu'elle soit montée à une chambre. Pendant le déplacement, j'allai faire un appel téléphonique. De retour à l'urgence, l'infirmière en chef m'annonça que ma mère était décédée et elle resta quelques minutes avec moi. Quand elle quitta, elle me dit de prendre tout mon temps. Je ne pouvais arrêter de pleurer. Je pus finalement me contrôler et revenir à pied à la maison.
J'avais le choix entre pleurer toute la fin de semaine, ou être actif en commençant les démarches même si c'était vendredi après-midi. Je pus me rendre au presbytère de l'église Jacques-Cartier pour faire les arrangements des funérailles fixées au mardi suivant. De plus, je décidai de créer un premier site internet pour rappeler des souvenirs de mes parents. Comme l'avis de décès allait paraître le lundi dans les deux quotidiens, où j'indiquais l'adresse du site, il fallait que je construise rapidement leurs biographies. C'est le dimanche que je fis mes appels pour informer les membres de la parenté des Gignac et des Bédard. J'appris à ce moment-là que mon cousin Jean-Guy Lapointe était décédé le même jour que ma mère, ce qui s'ajoutait aux malheurs.
Aux funérailles du mardi 16 mars en après-midi, je fus réconforté de constater que chaque famille Bédard et Gignac était représentée. Il y avait même la présence de membres de la famille Defoy élargie. Pendant la messe à l'église (photo), j'ai eu envie de crier ma révolte ; heureusement ce sont des larmes qui ont coulé à la place. Plusieurs cousins et cousines m'accompagnèrent au Jardin du repos (la Souvenance) pour la dernière prière. Ce fut agréable de recevoir à la maison mes cousines Simone Bouchard, Nicole Gignac et Lise Drolet de même que son conjoint Jacques Thibault. Une cousine de ma mère, Colombe Pelletier, venue de Montréal, participa à toutes les étapes avant de quitter pour retourner dans la métropole.
92 années d'expériences se sont donc envolées... Sa photo restera en tête de la page d'accueil pendant le mois.
Michel.