Pour survoler quelques Fêtes des mères du passé, je commence il y a 45 ans. Nous étions tous trois allés chez ma tante Jeanne Bouchard, qui était récemment déménagée à Ville-Vanier (le 1 avril 1967). Ma cousine Pierrette Lapointe y était aussi en visite. Rendus là, nous avons eu l'idée d'aller tous ensemble au Lac Saint-Charles au chalet de mon oncle Jean-Marie Gignac. La nouveauté était la roulotte de ma cousine Aline Gignac (à gauche sur la photo de 1968), qui intéressa grandement Pierrette ; cette dernière allait d'ailleurs demeurer dans une maison mobile à Beauport quelques décennies plus tard.
Nous avançons de 10 ans, C'est un beau souvenir de 1977 car, la veille, les trois soeurs Bédard (Jeanne, Simone et Blanche) se réunissaient chez nous pour aller ensemble à la messe chantée du samedi soir à l'église Notre-Dame-de-Grâce. De 1977, nous passons à une autre décennie plus tard.
Comme je l'avais écrit, le début de 1987 avait été éprouvant pour ma mère. Mais elle s'habitua à sa nouvelle hanche et le 7 avril fut l'un des plus beaux moments de ma vie quand elle réussit à faire quelques pas sans marchette ni béquille ni canne !
Cependant la joie fut de courte durée. Deux semaines plus tard, elle éprouvait des faiblesses dans les mains, dans la voix, dans les paupières qui tombaient, dans la capacité d'avaler, de respirer, etc. C'est dans ce contexte que se passa la Fête des mères. Le lendemain, elle dut être hospitalisée pendant quelques jours. Des examens révélèrent finalement qu'elle souffrait d'une maladie du thymus (rare chez une personne âgée) : la myasthénie, qui affectait l'ensemble de ses muscles. Heureusement, l'injection d'un produit chimique dans un bras causa une autre grande joie : tous les symptômes disparurent d'un seul coup ! Le lendemain, elle témoigna devant une quinzaine de neurologues curieux de constater ce phénomène quasi-miraculeux. Ma mère allait devoir prendre un médicament le restant de sa vie mais c'était un moindre mal !
Je vous souhaite ce genre de grandes joies en cette Fête des mères. Et on finit sur des chansons improvisées de mémoire par ma mère (Heureux comme un roi et Jeannine au temps des lilas) :
http://www.4shared.com/mp3/6wMq4NhP/Blanche_chante_Heureux_comme_u.html
Michel.
Nous avançons de 10 ans, C'est un beau souvenir de 1977 car, la veille, les trois soeurs Bédard (Jeanne, Simone et Blanche) se réunissaient chez nous pour aller ensemble à la messe chantée du samedi soir à l'église Notre-Dame-de-Grâce. De 1977, nous passons à une autre décennie plus tard.
Comme je l'avais écrit, le début de 1987 avait été éprouvant pour ma mère. Mais elle s'habitua à sa nouvelle hanche et le 7 avril fut l'un des plus beaux moments de ma vie quand elle réussit à faire quelques pas sans marchette ni béquille ni canne !
Cependant la joie fut de courte durée. Deux semaines plus tard, elle éprouvait des faiblesses dans les mains, dans la voix, dans les paupières qui tombaient, dans la capacité d'avaler, de respirer, etc. C'est dans ce contexte que se passa la Fête des mères. Le lendemain, elle dut être hospitalisée pendant quelques jours. Des examens révélèrent finalement qu'elle souffrait d'une maladie du thymus (rare chez une personne âgée) : la myasthénie, qui affectait l'ensemble de ses muscles. Heureusement, l'injection d'un produit chimique dans un bras causa une autre grande joie : tous les symptômes disparurent d'un seul coup ! Le lendemain, elle témoigna devant une quinzaine de neurologues curieux de constater ce phénomène quasi-miraculeux. Ma mère allait devoir prendre un médicament le restant de sa vie mais c'était un moindre mal !
Je vous souhaite ce genre de grandes joies en cette Fête des mères. Et on finit sur des chansons improvisées de mémoire par ma mère (Heureux comme un roi et Jeannine au temps des lilas) :
http://www.4shared.com/mp3/6wMq4NhP/Blanche_chante_Heureux_comme_u.html
Michel.