Le Jour de l'an d'il y a un demi-siècle !

Si la veille de Noël, il y a 50 ans, avait été familiale et intime, il en fut de même de la veille du Jour de l'an qui nous a fait passer de 1967 à 1968. La messe matinale du dimanche, où ma cousine Liliane Gignac avait fait la quête à la porte de l'église, les danses carrées et chants du Jour de l'an à la radio (même "Vive la Canadienne" ! ), l'émission "Bonne année" vers minuit avec Jen Roger, Ti-Blanc Richard, le Père Gédéon, etc., voilà des souvenirs que je me rappelle.

Mais ce Jour de l'an 1968 fut, à l'opposé, mouvementé ! Une autre messe, la bénédiction de mon père, la visite en après-midi de mes cousin-e-s Pierrette et Jean-Guy Lapointe avec leur fille Line, l'arrivée de la famille Thibault pour le souper à la dinde de ma mère (photo), tout ça précéda une avalanche de visites en soirée. Ma tante Jeanne Bouchard arriva pour la veillée presque en même temps que ses enfants : Simone, Jean-Paul (avec son épouse Micheline et sa petite fille Julie), Jean-Claude (avec son épouse Gisèle) et Jacques (avec son épouse Yolande). Mon petit tourne-disque portatif et nos 45 et 78 tours servirent à faire danser tout ce beau monde, quand ce n'était pas mon accordéon !


Voici un raccourci-audio de l'arrivée des Thibault :

https://www.4shared.com/mp3/IyJaHrnWca/Arrive_des_Thibault_harmonica_.html

Dix ans plus tard, les Fêtes furent un peu plus triste. Le 24 décembre 1977, le "système" de mon père ne "feelait" pas. Mais le jour même de Noël, il fut un peu moins triste alors que nous recevions les Thibault et ma tante Jeanne à souper, en compagnie d'une nouvelle venue : la petite Danielle Thibault, fille de Jacques et de Lise Drolet ! Voici en audio quelques extraits de l'arrivée des Thibault :

https://www.4shared.com/mp3/xt6HbNfica/arrive_des_Thibault_Nol_1977.html

Une semaine plus tard, mon père fut plus joyeux que jamais quand nous sommes allés souper chez ma tante Simone Thibault : il chantait et dansait malgré sa jambe artificielle ! La famille Lapointe arriva pendant la soirée (père, mère, Pierre et Michel, frères de Carole). Ce Jour de l'an 1978 fut la dernière réjouissance de mon père lors d'un temps des Fêtes (l'année suivante, il allait être trop malade pour qu'on tienne des fêtes).

Enfin, passons aux autres fêtes :
- Il y a vingt ans, ma tante Bertha Defoy (Gignac) donnait sa veillée au Centre communautaire de Notre-Dame-de-Grâce (le 27 décembre 1997).
- Ma cousine Diane Gignac a célébré un anniversaire important le 8 décembre !
- Il y a 100 ans, ma grand-mère Alphonsine Pelletier donnait naissance à un fils, Arthur Leroux, le 7 décembre 1917 (il ne vécut qu'un an).
- N'oublions pas le début du 400ième anniversaire de la ville de Québec, le premier janvier 2008.

Malgré le froid intense, je vous souhaite une bonne année 2018 et, prioritairement, la meilleure santé possible !

Michel.

Noël d'il y a 50 ans

Je ressens un certain vertige à me rappeler des souvenirs qui datent d'un demi-siècle ! Ceux de Noël 1967 sont encore frais à ma mémoire, comme si c'était l'an passé ! 

Ce fut pourtant un soir de 24 décembre intime. Il serait long de tout décrire, c'est pourquoi je me limite à un bref résumé. Réunis tous trois dans le salon, ce fut pour nous la distribution des cadeaux. Je reçus deux magnifiques dictionnaires Larousse, l'un anglais-français, l'autre français : le Petit Larousse illustré. Je passai les heures avant minuit les yeux écarquillés à survoler surtout ce dernier.

À la télévision, il y avait entre autres le ballet "La belle au bois dormant" de Tchaikovsky. Mais je pense que le son dans du salon provenait surtout de la radio de CKCV. L'animateur Marcel Roussel recevait les souhaits des auditeurs ; on l'entend brièvement pendant la chanson des Jérolas "La veillée chez l'Père Jos" dont j'ai conservé l'enregistrement que voici :

https://www.4shared.com/mp3/YUT8k6O7ei/Jrolas_-_Veille_su_l_Pre_Jos__.html

À l'approche de minuit, il allait de soi de se rendre à l'église. Quand la chorale amorça le "Minuit, chrétiens", mon oncle Emmanuel Gignac, qui était non loin de notre banc, se retourna et lança un regard à mon père en voulant dire : "Le voilà le moment tant attendu ! ".

Quant au réveillon, il fut lui aussi tranquille. Après avoir mangé du pâté à la viande, nous avons synthonisé la radio de CJLR où Michel Girard et Michel Vinet avec son piano animèrent la nuit de Noël. Mais il fallait bien aller dormir car, le lendemain, nous irions souper chez ma tante Simone Thibault !

Un Noël familial d'une mère, d'un père et d'un enfant, ça ne se revit pas, sauf par la pensée. Je vous souhaite de vous rappeler vous aussi de tels moments magiques et, aussi, des futurs souvenirs !

Michel.
(la carte de Noël de ma défunte petite cousine Line Lapointe date de 1967 environ)