Septembre 1999 a été un cauchemar. Depuis quelques jours, ma mère s'étouffait en mangeant. Je l'amenai à l'urgence de l'hôpital Saint-Sacrement où une médecin lui prescrit une gastroscopie à passer trois jours plus tard. Mais on y retourna pour rien, l'examen n'étant pas possible. Et, le jour suivant, le neurologue était absent mais un médecin la tenta, en vain. Ma mère fut hospitalisée.
Deux jours plus tard (dimanche le 12 septembre), elle commença à être fiévreuse. Une médecin m'amena dans le corridor pour me demander si on devait faire de l'acharnement pour la réanimer, advenant un arrêt cardiaque possible si la fièvre ne baissait pas. Je répondis négativement et je passai une mauvaise fin de journée. Le lendemain j'appris que la température avait baissé mais, le mercredi, on avoua que l'état de ma mère était encore précaire car elle faisait une pneumonie. J'étais effondré...
Le jeudi, on devait essayer de lui mettre un tube de gavage dans l'estomac mais, quand j'arrivai dans sa chambre, on lui avait fait passer plutôt un tube dans le nez pour l'alimenter. Elle commença à avaler du liquide et même du solide. C'était la réjouissance ! Je compris que la myasthénie (maladie des muscles) de ma mère, dont elle avait souffert en 1987, s'était aggravée et causait les étouffements, mais elle était à nouveau contrôlée.
Malgré des vomissements et un retour de la fièvre le vendredi, elle recommença à se nourrir. Mais elle arrachait son tube et elle se vit imposer des contentions (photo) aux bras. Après une semaine en gériatrie, j'avais l'impression qu'elle paralysait. Je constatai avec colère que le personnel ne lui faisait plus prendre d'aspirines. Le lendemain (28 septembre), m'attendant au pire, je trouvai ma mère bien comme elle ne l'avait pas été depuis longtemps ; elle mangeait même par elle-même. Autre jubilation !
Une semaine et demie plus tard, elle fut de retour à la maison. Si j'avais su que la source du problème était la myasthénie, je n'aurais pas amené ma mère à l'hôpital et son médecin familial aurait augmenté la dose de son médicament. Au moins, les inquiétudes cessèrent pendant près de trois saisons par la suite.
Revenons en 2019 pour célébrer un anniversaire important pour mon cousin Jacques Bouchard, né le 30 septembre 1939 !
Un événement passé à souligner, auquel mes parents ont assisté, est la célébration des noces d'argent de Paul-Henri Boutet (le frère d'un cousin à mon père) et Yvette Guay il y a 50 ans, précisément le 6 septembre 1969.
Bon automne !
Michel.
Deux jours plus tard (dimanche le 12 septembre), elle commença à être fiévreuse. Une médecin m'amena dans le corridor pour me demander si on devait faire de l'acharnement pour la réanimer, advenant un arrêt cardiaque possible si la fièvre ne baissait pas. Je répondis négativement et je passai une mauvaise fin de journée. Le lendemain j'appris que la température avait baissé mais, le mercredi, on avoua que l'état de ma mère était encore précaire car elle faisait une pneumonie. J'étais effondré...
Le jeudi, on devait essayer de lui mettre un tube de gavage dans l'estomac mais, quand j'arrivai dans sa chambre, on lui avait fait passer plutôt un tube dans le nez pour l'alimenter. Elle commença à avaler du liquide et même du solide. C'était la réjouissance ! Je compris que la myasthénie (maladie des muscles) de ma mère, dont elle avait souffert en 1987, s'était aggravée et causait les étouffements, mais elle était à nouveau contrôlée.
Malgré des vomissements et un retour de la fièvre le vendredi, elle recommença à se nourrir. Mais elle arrachait son tube et elle se vit imposer des contentions (photo) aux bras. Après une semaine en gériatrie, j'avais l'impression qu'elle paralysait. Je constatai avec colère que le personnel ne lui faisait plus prendre d'aspirines. Le lendemain (28 septembre), m'attendant au pire, je trouvai ma mère bien comme elle ne l'avait pas été depuis longtemps ; elle mangeait même par elle-même. Autre jubilation !
Une semaine et demie plus tard, elle fut de retour à la maison. Si j'avais su que la source du problème était la myasthénie, je n'aurais pas amené ma mère à l'hôpital et son médecin familial aurait augmenté la dose de son médicament. Au moins, les inquiétudes cessèrent pendant près de trois saisons par la suite.
Revenons en 2019 pour célébrer un anniversaire important pour mon cousin Jacques Bouchard, né le 30 septembre 1939 !
Un événement passé à souligner, auquel mes parents ont assisté, est la célébration des noces d'argent de Paul-Henri Boutet (le frère d'un cousin à mon père) et Yvette Guay il y a 50 ans, précisément le 6 septembre 1969.
Bon automne !
Michel.