Cette année, mon cousin Gaston Gignac m'a fait un beau cadeau, qui correspond bien à la fête de mon père. Je me souvenais qu'il avait filmé, en 1967, la veillée qu'on avait eu chez lui ; l'année d'après, il nous avait montré ce film où on voyait mon père chanter et danser. Gaston me l'a remis récemment pour que je transfère ses films en DVD. Ce
vidéo vaut un million pour moi ! On voit même ma mère, mais aussi à peu près tous les oncles et toutes les tantes, de même que quelques cousins et cousines. Ces séquences peuvent être visionnées à l'adresse suivante :
https://www.4shared.com/video/Yvb2LSqeea/veille_chez_Gaston_Gignac_janv.html?
Je profite de cette fête pour fournir la biographie révisée de mon père, basée sur des souvenirs pas aussi anciens qu'il l'aurait fallu !
Biographie de Joachim Gignac :
Il naît le 26 juillet 1912. Il est baptisé le même jour par le prêtre L. Lauzon, en présence de ses oncle et tante Louis Robitaille et Joséphine Gignac, à l'église Saint-Sauveur, à Québec. Le prénom choisi est "Joachim" à cause de la date du 26 juillet qui est la fête de Sainte Anne, épouse de Saint Joachim.
Il reçoit la Confirmation le 20 avril 1921.
Enfance sur la rue Franklin dans la paroisse Saint-Sauveur. Cette partie
de Saint-Sauveur prendra le nom de paroisse Notre-Dame-de-Grâce à
partir de 1924. Sa famille héberge son grand-père Pierre Myrand avant
son décès en 1925.
Écoles fréquentées :
· le couvent Immaculée-Conception, dans la paroisse St-Sauveur / Notre-Dame-de-Grâce
· le couvent des Soeurs Grises (rue Des Glassis)
Il fut servant de messe ou Enfant de choeur. Plus tard, il se dévoua bénévolement dans sa paroisse, entre autres pour la guignolée et d'autres sollicitations charitables.
Il fit partie d’une chorale dans sa paroisse, chorale qu’il dirigea pendant une certaine période. Il fut clarinettiste dans l’orchestre de sa famille, cette dernière ayant passé près d’endisquer. Il jouait à peu près de tous les instruments de musique (sauf ceux à cordes).
Quelques emplois occupés :
· à la Davie Ship Building
· chez Verdon (la tire)
· en août 1942, il est reconnu compétent pour exercer le métier de peintre en bâtiments ; il travaille pour Messieurs Matte et Marcoux, puis à son propre compte
· au Garage du Ministère de la Voirie (rue Renaud puis Boul. Pierre-Bertrand) de 1959 à 1976.
Lors de la deuxième guerre mondiale, il évite la conscription à cause d'un problème dermique.
Le 21 septembre 1948, il épouse Blanche Bédard à l'église Saint-Zéphirin de Stadacona, à Québec. Le repas de noces eut lieu chez Marguerite (la soeur de Blanche) et Alphonse Alain. Le voyage de noces fut effectué à Montréal.
Le couple demeure sur la rue Franklin à Notre-Dame-de-Grâce
En août 1950, voyage à Plessisville et à Saint-Frédéric de Beauce avec la chorale paroissiale.
Ses parents, Honoré Gignac et Léocadie Myrand, fêtent leurs noces d'or le 17 juin 1951.
Naissance de son fils Michel le 31 janvier 1952.
Vers septembre 1952, déménagement sur la rue Arago ouest, toujours à Notre-Dame-de-Grâce.
Sa soeur Cécile décède le 10 avril 1933.
Sa mère Léocadie décède le 16 novembre 1955.
Son frère Léonidas décède le 8 novembre 1958.
Son père Honoré décède le 9 décembre 1958. Son métier était celui de menuisier et marchand de bois.
Son frère Jean-Marie décède le 30 mars 1976.
Son frère Lucien décède le 25 novembre 1978.
Son frère Emmanuel décédera le 5 août 1986.
Son frère Joseph décédera le 16 octobre 1989, à 87 ans.
Son frère Albert décédera le 14 juin 1995.
Son épouse Blanche décédera le 12 mars 2004.
En 1957 ou 1958, achat d'une auto (un Pontiac).
En 1960, l'auto est remplacée par un Prefect.
En 1964, il est remplacé à son tour par un Mercury Comet.
En 1978, un Mercury Monarch neuf est acheté.
Vers juillet 1959, la famille séjourne pendant quelques jours au chalet de sa belle-soeur Marguerite Alain à Sainte-Catherine de Valcartier.
En juillet 1960, la famille passe trois jours au chalet de son frère Jean-Marie au Lac Saint-Charles.
Vers août 1960, elle passe trois jours au chalet de son frère Albert à l'Ancienne-Lorette.
En août 1963, voyage à Rivière-du-Loup avec Gérard et Adrienne Couturier, des amis de Blanche.
En septembre 1963, il est hospitalisé pour un examen général.
En juillet 1964, autre voyage à Rivière-du-Loup avec Lauretta (belle-soeur d'Emmanuel), Renée et Lise Drolet.
En août 1965, voyage à Trois-Rivières et au Cap-de-la-Madeleine, avec son frère Albert et sa famille.
En juillet 1967, voyage à Expo '67 avec la chorale de la paroisse.
Au début de 1968, c'est la dernière année des «veillées» familiales hebdomadaires chez ses frères, chez son neveu Gaston Gignac et chez lui (des Myrand participaient aussi autrefois).
En juillet 1968, voyage à Montréal avec son beau-frère Robert Bouchard.
En juin 1970, avec les Drolet, il crée un jeu de mini-golf dans la cour de sa résidence ! Ce mini-putt, auquel participent son frère Emmanuel et sa belle-soeur Jeanne-D'Arc, sera actif pendant environ cinq ans.
Le 8 septembre 1973, Joachim et Blanche célèbrent leur 25e anniversaire de mariage à l'édifice de la CSN.
Au printemps 1974, Joachim commence à participer aux célébrations du cinquantenaire de la paroisse Notre-Dame-de-Grâce, par des «veillées» récréatives à la salle paroissiale.
Le 8 juin 1974, il gagne 500$ à la loterie olympique (5000$ collectifs avec des confrères de travail).
Le 22 septembre 1974, il apprend qu'il sera un des Enfants de choeur honorés lors de la messe de la grande fête de la paroisse, le 27 octobre.
Le 29 septembre 1974, il subit un premier infarctus et ne pourra pas participer à la fête de la paroisse.
D'ici à la fin de l'année, il subit deux autres petits infarctus.
En avril 1975, il retourne au travail pour quelques mois.
En août 1975, voyage à Montréal.
Au début de 1976, ses problèmes aux jambes augmentent.
Le 10 février 1976, il est opéré pour un déblocage d'artères. Le lendemain, il doit être réopéré.
Il a plusieurs greffes de peau avant de revenir à la maison après trois mois, pour la Fête des mères.
Le 23 juillet 1976, il se fait amputer une jambe, suite à des douleurs croissantes, mais des « maux fantômes » subsistent.
En octobre, il reçoit à la maison un trophée de la part d’anciens confrères de travail.
En mars 1977, il fait un séjour d'un mois au Centre de réadaptation Charron, pour réapprendre à marcher avec une prothèse.
Le 30 juin 1977, autre légère crise cardiaque; hospitalisation d'une semaine.
Le premier janvier 1978, c'est sa dernière «veillée» des Fêtes, chez Simone (soeur de Blanche) et Paul-Étienne Thibault.
Le 2 mai 1978, après presque 26 ans au même domicile, déménagement sur la rue Franklin (dans la paroisse Saint-Joseph), dans un logement de son cousin Bruno Gignac.
Le 6 mai 1978, il danse lors des noces d'or de son ami Gaudiose Beaulé.
Le 20 mai 1978, il danse à la soirée paroissiale de la Fête des mères.
Le 17 juin 1978, il participe à la Fête des pères paroissiale et gagne un gros lot !
Le 8 septembre 1978, il remplace sa prothèse par une nouvelle.
Le 12 novembre 1978, il fait sa dernière sortie du dimanche, chez son neveu Jacques Thibault.
À l'automne 1978, il ressent des « points » douloureux.
Le 12 décembre 1978, il est hospitalisé pour des examens.
Le 19 décembre 1978, Blanche et Michel apprennent que ses jours sont comptés, à cause d'un cancer généralisé des poumons.
Le 22 décembre 1978, il retourne à la maison pour le temps des Fêtes.
Le 25 décembre 1978, il n'est pas assez bien pour recevoir la parenté de Blanche pour le souper de Noël.
Le 31 décembre 1978, il est conduit à l'hôpital, retourné à la maison le lendemain et ramené à l'hôpital du Christ-Roi la même journée.
Il entre dans un profond coma et décède le 7 janvier 1979, ses frères Albert et Emmanuel étant présents, de même que ses neveux Yvan et Réjean. C'était un peu plus d'un mois après le décès de son frère Lucien.
Deux jours d'exposition suivent, au salon funéraire Marceau.
Ses funérailles ont lieu le 10 janvier 1979 à l'église Notre-Dame-de-Grâce et il est enterré au Jardin du repos (La Souvenance).
Un peu plus d'un mois plus tard, décès de René Drolet.
Le 12 janvier 1980, c'est le service anniversaire de son décès, suivi d'un buffet au domicile de Blanche.
Un site internet est créé en 2004 pour rappeler sa mémoire et celle de Blanche, de même que des souvenirs des parentés Gignac, Myrand, Bédard et Pelletier.
Au début de 2009, un avis dans les quotidiens rappelle les 30 ans depuis son décès, coïncidant presque avec le 5e anniversaire du décès de Blanche.
Michel.