J'aimerais raconter une anecdote que j'ai vécue le 31 décembre, il y a 20 ans. L'ami d'un de mes amis m'avait proposé d'aller à Saint-Raymond de Portneuf. Il avait une pile de revues "Le Journal des vedettes" des années 50 qui étaient restées chez son père et qui m'intéressaient (l'image donne une idée de l'allure du journal). En même temps je laisserais sa petite fille à Saint-Basile en passant.
Il faisait très froid cet après-midi-là et, après quelques kilomètres sur l'autoroute 40, je me suis rendu compte que la chauffrette de mon auto était défectueuse. Pas question de faire demi-tour ! Nous avons fait comme prévu et, heureusement, nous nous réchauffés au logement de Monsieur Plamondon à Saint-Raymond.
Sur le trajet du retour à Québec, je sentais que le froid m'envahissait peu à peu. Après avoir laissé mon ami à son domicile à la Haute-Ville, je constatai que j'avais les doigts gelés, même paralysés par le froid. Je devais conduire avec mes poignets pour tourner le volant ! J'ai été surpris de pouvoir me rendre chez moi et d'entrer quand même l'auto sur le terrain de stationnement de la quincaillerie Paquet. De peine et de misère, j'ai pu éteindre le moteur et sortir de l'auto.
Maintenant comment entrer dans la maison ? Mes clefs étaient dans mon manteau et je ne pouvais pas les en sortir. Ma mère était probablement couchée et elle ne pourrait pas m'aider. Quelqu'un allait-il passer et me venir en aide ? Heureusement c'était la fermeture de la quincaillerie et un employé en sortit. Je lui demandai s'il accepterait de me sauver la vie ! Il prit la clef du logement dans mon manteau et il me débarra la porte de mon domicile. Ouf ! être arrivé quelques minutes plus tard et tout le monde du commerce aurait été parti. J'entrai me réchauffer les mains avant de redescendre pour verrouiller l'auto. Toute une fin d'année 1998 !
Je rappelle maintenant des événements des décembres passés :
- Il y a 5 ans décédait ma cousine Hélène Gignac ; c'était un 19 décembre.
- Déjà 25 ans que Lauretta Myrand, cousine de mon père, perdait la vie, un 29 décembre cette fois-là.
- Il y a 50 ans naissait Magalie Harvey, fille de ma cousine Gisèle Alain.
- Le même mois de 1968 décédait Adrien Thibault, frère de mon oncle Paulo (Paul-Étienne) Thibault.
Pour faire suite à mon message précédent de Noël 1968, ces deux photos me rappellent de bons souvenirs du Jour de l'an de cette année-là. Nous sommes allés souper et veiller justement chez ma tante Simone Thibault (soeur de ma mère). C'était le premier temps des Fêtes qu'ils passaient dans leur nouveau logement de la rue Dollard. Il était suffisamment grand pour loger maintenant une table de billard !
Ma tante Jeanne Bouchard et sa fille Simone étaient aussi invitées. Monsieur Daniel Thibault (pour qui ça aura été ses dernières Fêtes), père de mon oncle Paulo, a résumé cette journée d'il y a 50 ans : "Ça a été un beau Jour de l'an ! "
C'est ce que je vous souhaite : un BEAU Jour de l'an ! Et une bonne année 2019.
Michel.
Il faisait très froid cet après-midi-là et, après quelques kilomètres sur l'autoroute 40, je me suis rendu compte que la chauffrette de mon auto était défectueuse. Pas question de faire demi-tour ! Nous avons fait comme prévu et, heureusement, nous nous réchauffés au logement de Monsieur Plamondon à Saint-Raymond.
Sur le trajet du retour à Québec, je sentais que le froid m'envahissait peu à peu. Après avoir laissé mon ami à son domicile à la Haute-Ville, je constatai que j'avais les doigts gelés, même paralysés par le froid. Je devais conduire avec mes poignets pour tourner le volant ! J'ai été surpris de pouvoir me rendre chez moi et d'entrer quand même l'auto sur le terrain de stationnement de la quincaillerie Paquet. De peine et de misère, j'ai pu éteindre le moteur et sortir de l'auto.
Maintenant comment entrer dans la maison ? Mes clefs étaient dans mon manteau et je ne pouvais pas les en sortir. Ma mère était probablement couchée et elle ne pourrait pas m'aider. Quelqu'un allait-il passer et me venir en aide ? Heureusement c'était la fermeture de la quincaillerie et un employé en sortit. Je lui demandai s'il accepterait de me sauver la vie ! Il prit la clef du logement dans mon manteau et il me débarra la porte de mon domicile. Ouf ! être arrivé quelques minutes plus tard et tout le monde du commerce aurait été parti. J'entrai me réchauffer les mains avant de redescendre pour verrouiller l'auto. Toute une fin d'année 1998 !
Je rappelle maintenant des événements des décembres passés :
- Il y a 5 ans décédait ma cousine Hélène Gignac ; c'était un 19 décembre.
- Déjà 25 ans que Lauretta Myrand, cousine de mon père, perdait la vie, un 29 décembre cette fois-là.
- Il y a 50 ans naissait Magalie Harvey, fille de ma cousine Gisèle Alain.
- Le même mois de 1968 décédait Adrien Thibault, frère de mon oncle Paulo (Paul-Étienne) Thibault.
Pour faire suite à mon message précédent de Noël 1968, ces deux photos me rappellent de bons souvenirs du Jour de l'an de cette année-là. Nous sommes allés souper et veiller justement chez ma tante Simone Thibault (soeur de ma mère). C'était le premier temps des Fêtes qu'ils passaient dans leur nouveau logement de la rue Dollard. Il était suffisamment grand pour loger maintenant une table de billard !
Ma tante Jeanne Bouchard et sa fille Simone étaient aussi invitées. Monsieur Daniel Thibault (pour qui ça aura été ses dernières Fêtes), père de mon oncle Paulo, a résumé cette journée d'il y a 50 ans : "Ça a été un beau Jour de l'an ! "
C'est ce que je vous souhaite : un BEAU Jour de l'an ! Et une bonne année 2019.
Michel.